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Dominique Zay | Ad’hoc Café, Amiens

Photo : Alain Barbero | Texte : Dominique Zay

 

Une photo, ça nous regarde, ça nous interroge, ça nous demande de vivre une émotion, et nous avons le choix. Des paysages aux visages, d’ici ou d’ailleurs, au dehors tôt ou tard dans un bar, une photo respire aussi bien les ambiances que les silences, l’agitation que le calme.
C’est un tour de magie qui arrête le temps pour mieux en célébrer le mouvement et qui transforme une fraction de seconde en éternité.
Les couleurs jalousent le noir et blanc et nous transportent pour un voyage en images. Alors que plus rien ne bouge, tout se transforme. Le monde change quand le regard se pose et sensiblement, nous aussi.

 


Interview de l’auteur

Que signifie la littérature pour toi ?
Dominique Zay : Une fenêtre, une source de lumière, une résilience…

Que représentent pour toi les cafés ?
DZ : Un autre chez moi où je suis l’invité.
Et aussi un formidable spectacle où j’observe les gens, je leur fabrique des scénarios de vies… inépuisable.

Pourquoi as-tu choisi le « Ad’hoc Café » ?
DZ : C’est lui qui m’a choisi : je m’y suis assis et il m’a tout de suite semblé que le monde était bien ordonné, tout simplement. Chaque chose était à sa place et moi aussi, en harmonie.

Que fais-tu quand tu n’es pas dans les cafés ?
DZ : Salons polar, BD, ateliers en prisons, et écriture, écriture…
En fait, j’y suis peu dans les cafés, je suis un sauvage qui se soigne, d’où l’exigence quand je sors de me sentir en complicité avec le lieu qui sera peu commun…une intimité collective.

 

BIO

Dominique Zay n’a pas eu d’enfance, il est né directement à l’âge de 16 ans, dans un cirque. On le retrouve dans les coulisses d’un théâtre et son portrait apparaît sur des couvertures de romans policiers.
On perd sa trace à l’orée d’une forêt.
Son nom ressurgit car il fonde un parti politique qui prône la « fin de tout ». En l’an 2000, il refuse le Prix Nobel de l’Apeuprès. En 2010, il fait ses adieux au patinage artistique.
En 2013, il commence la BD.
On ne l’arrête plus, même Interpol y a renoncé.
Dernier détail : Dominique Zay ne ressemble absolument pas à George Clooney !