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Ulrike Schrimpf | Café Hawelka, Vienne

Photo : Alain Barbero | Texte : Ulrike Schrimpf | Traduction : Sylvie Barbero-Vibet & Norma Passau

 

 

 


Interview de l’auteure

Que signifie la littérature pour toi ?
Ulrike Schrimpf : Écrire de la littérature : vivre. Lire de la littérature : un plaisir.

Que signifient les cafés pour toi ?
US : Quand j’étais étudiante, j’ai aussi été serveuse dans des cafés pendant des années. C’était la nuit que je préférais. Les histoires que j’y ai vécues, les gens que j’y ai rencontrés – je m’en nourris, mon écriture s’en nourrit. Le poème publié fait en partie référence à une telle expérience.

Pourquoi as-tu choisi le Café Hawelka ?
US : Il n’a rien de sophistiqué, le café et les brioches (buchty) sont excellents, et j’aime les murs recouverts d’affiches, l’ambiance légèrement dépravée.

Que fais-tu lorsque tu n’es pas au café ?
US : Me débrouiller.
Voir les enfants grandir.
Aimer. Désirer. Me mettre en colère. Rire. Être triste. Rencontrer des gens.
Ce que l’on fait.
Linger on.

 

BIO

Berlinoise perdue à Paris vivant à Vienne actrice ratée doctorante etc. des essais concernant le tango le chant la cuisine le sport études diverses des hommes trois fils amante livres techniques enfants poèmes quelques bourses et prix de nombreux fantômes –
dernière publication : “Lauter Ghosts. Short Story”, aux Editions Literatur Quickie (2022). Le premier roman pour adultes d’Ulrike Schrimpf paraîtra au printemps 2023.