Cäcilia & Sophie Reyer | Café Sperl, Vienne
Photo : Alain Barbero | Texte : Sophie Reyer 2016 | Traduction : Sylvie Barbero-Vibet
Ensemble
Comme une mère et son enfant :
Le vent berce l’arbre
encore & encore
au petit bonheur
(Quelqu’un devient bienveillant)
Interview de l’auteure
Que signifie pour toi la littérature ?
Sophie Reyer : Je pense qu’il y a depuis toujours chez moi une attirance pour cette matière que représentent les mots. La langue m’a toujours fascinée et je me rappelle encore quand j’étais enfant à quel point les mots me faisaient rire. Et je crois que c’est aussi la raison pour laquelle j’ai toujours aimé par la suite travailler sur la langue.
Qu’ évoque pour toi le “Café Viennois” ?
SR : Les cafés viennois ont toujours occupé une grande place chez moi, car il est important et indispensable de garder un lien avec les traditions. Ils renferment quantités de traditions littéraires, ce qui les rend incontournables pour une écrivaine née à Vienne. De plus, j’aime boire du café. Au cours des trois années passées à Cologne, l’atmosphère des cafés tout comme le côté “bougon” des serveurs a commencé à me manquer.
Pourquoi avoir choisi le café Sperl ?
SR : J’y rencontre souvent et avec plaisir mes amis. De plus, c’est aussi le nom d’un poète fantastique, que je connais et aime beaucoup : Dieter Sperl.
Que fais-tu, quand tu n’es pas au café ?
SR : Pour être honnête, je ne suis pas si souvent dans les cafés, ce qui me laisse suffisamment de temps pour d’autres projets ! J’enseigne l’écriture créative, je travaille sur ma thèse “Performance et biopouvoir” et je joue avec ma tortue Sappho à “Qui-s’enterre-le-plus-profondément-sous-les-couvertures-de-livres”.