Ilse Kilic | Café Korb, Vienne
Photo : Alain Barbero | Texte : Ilse Kilic | Traduction : Sylvie Barbero-Vibet
le temps se serait presque arrêté.
dans le café à côté du kouglof.
(la montre persistait à faire tic-tac, presqu’une menace
au poignet de ma propre main)
j’esquissai un sourire.
non, le temps ne s’est pas arrêté,
seule la perception subjective
est tombée dans la faille temporelle.
un kouglof s’il vous plaît.
un mélange, un verre d’eau.
le temps s’écoule lentement,
je me reconnais jour après jour,
je m’adresse à moi-même : bonjour, ilse.
Interview de l’auteure
Que signifie la littérature pour toi ?
Ilse Kilic : Contradiction, objection, réconfort…
Que t’évoque le “Café Viennois” ?
IK : J’aime le café et les pâtisseries…
Qu’est-ce qui te plaît au Café Korb ?
IK : La propriétaire, Susanne Widl, que la plupart des lecteurs connaissent, est venue une fois dans notre musée du petit cochon porte-bonheur. C’était chouette…
Que fais-tu quand tu n’es pas au café ?
IK : Dormir, nager, écrire…