Ulrike Willam-Kinz | Café Nil, Vienne

Photo : Alain Barbero | Texte : Ulrike Willam-Kinz | Traduction : Sylvie Barbero-Vibet

 

Se montre, se cache
Surgit, disparaît
Se blottit, s’échappe

Des lampes émettent des messages secrets
Des pensées flânent à travers le labyrinthe
Recherchent des atmosphères
S’attardent, se faufilent

Des fauteuils attendent

 


Interview de l’auteure

Qu’aimes-tu écrire ?
Ulrike Willam-Kinz : Jouer avec la poésie des mots. Au niveau professionnel j’aime écrire des interviews et des reportages. Le travail de recherche documentaire est toujours un voyage captivant.

Ecris-tu parfois au café ?
UWK : Rarement, mais ça m’arrive. Le calepin et le crayon sont de merveilleux compagnons, quand je suis seule quelque part.

Pourquoi as-tu choisi le café Nil ?
UWK : Au café Nil je me sens comme dans un pays lointain. J’aime le vert tilleul des murs, les grandes fenêtres, les lampes orientales et les miroirs. Ils ont quelque chose d’énigmatique.

Que fais-tu quand tu n’es pas au café ?
UWK : Je passe la majeure partie de mon temps à ma “tour de contrôle”, mon ordi au bureau. C’est là que j’écris des textes pour mes clients, que je suis en contact avec beaucoup de personnes différentes, et que j’organise diverses choses.