Archive d’étiquettes pour : Café viennois

René Merten | Alser Café, Vienne

Photo : Alain Barbero | Texte : René Merten | Traduction : Sylvie Barbero-Vibet

 

Non, il n’y avait rien eu de spécial. Mais elle avait assisté à sa naissance – sa toute première.

L’amiral est mort, longue vie à l’amiral ! Autrefois, des petits pains rassis à prix fous lors de la première partie du spectacle au casino. Aujourd’hui, un traité de paix dénoncé avec un nouveau bail.

Le vieil uniforme comme couche d’un nouveau né, encore sans nom ni personnalité – mais ils grandissent tellement vite …

 


Interview de l’auteur

Que signifie la littérature pour toi ?
René Merten : Personnellement, j’y associe plutôt l’apprentissage que le divertissement, qu’il soit scientifique ou culturel. Sur le plan pratique, je suis plutôt vielle école : l’impression physique avec le touché du papier et l’odeur forte mais agréable de l’encre sont (encore) pour moi au-dessus du numérique sans aspérité. J’aime lire sur Internet, lire des blogs et faire des posts, mais je ne pourrais jamais prendre du plaisir à lire un roman entièrement sur une tablette – … bien que cela soit très pratique.

Qu’ évoque pour toi les “Café Viennois”  ?
RM : Pour moi, ce sont des hétérotopies, qui vont à l’encontre de la modernisation, en partie avec succès. Ils m’ont apporté le plaisir de la culture du petit-déjeuner et du brunch, d’autant plus que chez moi, je me contente souvent le matin d’un expresso entre la cuisine et la salle de bain. Ils font aussi partie de mes champs d’expérimentation littéraires dans mes mondes d’écriture – une sorte d’« extraits de la vie » à la manière d’Altenberg.

Pourquoi as-tu choisi l’Alser café ?
RM : Pour des raisons de glocalisation culturelle, je pense. En fait, je peux trouver un côté appréciable dans (presque) tous les cafés, mais j’essaie de construire un lien de proximité avec mon quartier de Josefstadt – en particulier lorsqu’il apparaît quelque chose de nouveau et qu’il se trouve que j’y assiste. Le Café Alser revêt un aspect atemporel, sans idées, flegmatique et sans charme – formidable, pour s’exercer à se forger un second regard.

Que fais-tu quand tu n’es pas au café ?
RM : En premier lieu, tout ce qu’on ne pourrait pas y faire facilement ou qui ne serait pas considéré comme approprié. Depuis le ronflement importun jusqu’au sexe vanille idyllique en passant par la danse désarticulée et le bubblegum pop à fond. Mais principalement deux choses : être seul avec moi-même en silence et inhaler le vert de la nature – parfois les deux en même temps.

Jörg Zemmler | Café Stadtbahn, Vienne

Photo : Alain Barbero – Texte : Jörg Zemmler dans « Melange der Poesie » Kremayr & Scheriau 2017 – Traduction : Sylvie Barbero-Vibet

 

les cordes en sourdine
l’accord résonne
un sanglot
à peine remarqué
pas de mouchoir
et le silence de nouveau
tout autour
pesant

avec quelle douceur
les pétroliers glissent
à la surface
de l’océan
abyssal

 


Interview de l’auteur

Que signifie la littérature pour toi ?
Jörg Zemmler : La littérature est un monde dans lequel je peux m’immerger en lisant ou en écrivant. Elle est aussi une forme artistique qui peut revêtir plusieurs visages qu’il est intéressant d’explorer.

Que signifie le café pour toi ?
JZ : Le café est pour moi, et je pense pour bien d’autres, un lieu typique de Vienne.
Archétype avec ses serveurs et ses lustres. Mais les deux ne m’intéressent pas.
Je préfère cette tranquillité que les cafés viennois offrent souvent.

Pourquoi as-tu choisi le café Stadtbahn ?
JZ : C’est l’un de mes deux cafés préférés à Vienne. Il est petit, ses patrons sont sympathiques, les prix sont corrects et il y a un espace fumeur. De plus, il y a souvent des lectures et des concerts (j’y ai moi-même déjà joué), un large choix de bières et au cas où, de l’absinthe.

Que fais tu quand tu n’es pas dans un café ?
JZ : Par exemple, avoir trop froid en hiver, aller à la mer en été, entre les deux, me réjouir de l’un ou de l’autre. Ecrire, faire de la musique, expérimenter, se débrouiller. Espérer, douter, dormir et se relever. Je me suis aussi acheté une nouvelle paire de lunettes dernièrement.

Anna Robinigg | Café 7*Stern, Vienne

Photo : Alain Barbero | Texte : Anna Robinigg dans « Melange der Poesie » Kremayr & Scheriau 2017  | Traduction : Sylvie Barbero-Vibet

 

marécage de peur
reste tapi
la nuit sans limite

et ta voix guide
étincelles et interférences dans ma ligne

non
existante

 


Interview de l’auteure

Que signifie la littérature pour toi ?
Anna Robinigg : Échappée, plongée, vie. Ou dans l’autre sens.

Quelle signification revêt le café viennois pour toi ?
AR : Ambiance confortable, société, inspiration, concentration : ne devoir rien faire d’autre, et c’est cela qui fait du bien.

Comment as tu découvert le café 7*Stern ?
AR : Par hasard. Et il m’a immédiatement plu : poèmes sur les murs, histoires émouvantes, ambitions politiques, vue sur le théâtre Kosmos.

Que fais-tu quand tu n’es pas au café ?
AR : Je cherche, des mots et des chemins par exemple.

Laura Chaplin | Hotel Imperial, Vienne

Photo : Alain Barbero | Texte : Laura Chaplin | Traduction : Sylvie Barbero-Vibet

 

La police ne peut plus repousser la foule. Charlie Chaplin descend du train. Il est immédiatement pris par la foule en délire et porté à bout de bras à travers la ville. Il tient dans sa main son chapeau et sa célèbre canne. Il salue avec son chapeau et des milliers de gens répondent au célèbre artiste avec leur chapeau. La police tente de repousser la foule afin de mettre Charlie Chaplin hors de danger. En vain ! Charlie Chaplin appartient à son public enthousiaste qui le célèbre comme un messie et ne veut plus le relâcher. Peu de temps après, à l’hôtel Impérial de Vienne, il parle pour la première fois à une caméra enregistrant le son.

Walter, qui m’a conviée dans la capitale autrichienne, arrêta le DVD présentant le reportage de la visite triomphale de mon grand père à Vienne.
“C’est fou, Laura”, me dit-il, “sept années plus tard, les Viennois et Viennoises ont réservé un accueil triomphal similaire à Adolf Hitler et choisi la dictature nazie et l’annexion à l’Allemagne”.

Extrait du livre de Laura Chaplin Lachen ist der erste Schritt zum Glück (Le rire est la première étape vers le bonheur), publié chez Hoffmann & Campe 2016

 


Interview de l’auteure

Pourquoi as-tu écrit un livre sur le rire ?
Laura Chaplin : Comme disait toujours mon grand père, “Une journée sans rire est une journée perdue”. C’est ma phrase préférée de lui, parce que je crois vraiment qu’il a raison. Le sourire des enfants de l’organisation caritative en Colombie  “Moi pour toit” m’a montré à quel point le sourire est plus important que tout le reste. Un sourire illumine la journée dans un monde où les gens sont stressés et prisonniers dans leur vie de tous les jours. Sourire ne coûte rien. Ce sont ces moments que je voulais capturer et partager avec d’autres, d’où mon livre.

Que t’évoquent les traditionnels cafés viennois ?
LC : J’adore de telles institutions, car elles racontent une histoire. On peut être sûr d’y trouver une ambiance agréable particulière, et les meilleures choses à manger.

Quel est ton lien avec le Café / Hotel Imperial ?
LC : Il y a de nombreuses années, mon grand-père y a vécu. J’y suis allée pour la première fois il y a peu de temps et suis tout de suite tombée amoureuse de l’intérieur luxueux. La chambre dans laquelle mon grand-père a séjourné était juste incroyablement belle, avec les antiquités, chacune d’entre elles étant une œuvre d’art. J’ai été reçue avec beaucoup de gentillesse et l’archiviste avait plein d’histoires intéressantes et amusantes à raconter. Un endroit plein de vie.

Que fais-tu quand tu ne te consacres pas à rendre le monde plus gai ?
LC : J’aime peindre et exprimer mes sentiments à travers mon art. L’équitation est également une passion et je participe à des tournois. J’adore la nature et passer beaucoup de temps à l’extérieur.

Sophie & Barbara Rieger & Cäcilia | Café Sperl, Vienne

Photo : Alain Barbero | Texte : Barbara Rieger | Traduction : Sylvie Barbero-Vibet

 

À l’encontre de la déraison

Comme la vie et l’écriture :
Chaque décision
toujours
Pertes et profits

(Qu’importe !)

 


Interview de l’auteure

Anna Robinigg : Qu’est-ce qui t’inspire?
Barbara Rieger : Les gens, la folie et la beauté qu’ils dégagent. La langue en elle-même, aussi riche que les personnes. Les couleurs et les formes.

Sylvie Barbero-Vibet : Comment vis-tu les séances photo dans les cafés viennois ?
BR : Lors des séances photo avec Alain dans les cafés, je deviens une autre personne. Le temps et les battements de mon cœur ralentissent, je prends soudain pleinement conscience de mon environnement et il s’opère un mélange entre ma perception, mon imagination, mes souvenirs, mes rêves et toutes les émotions qui y sont liées. Je me sens comme un médium, où l’une des nombreuses possibilités de l’existence est capturée dans une photographie.

Alain Barbero : Qu’attends-tu avant tout d’un café viennois ?
BR : Je suis en phase avec Alfred Polgar, célèbre pour ses livres sur les cafés viennois, qui définit la raison d’être des cafés de la manière suivante : « Je vais dans un café viennois avant tout quand je souhaite être seul tout en étant entouré. »
De plus, j’attends que le Melange viennois soit parfait, et que l’on puisse passer de la solitude à un moment agréable avec des amis et des étrangers.

Barbara & Cäcilia Then & Sophie | Café Sperl, Vienne

Photo : Alain Barbero | Texte : Cäcilia Then | Traduction : Sylvie Barbero-Vibet

 

Comme l’or et la cage :
L’oiseau se noie dans la fierté
peu à peu

dans la poisse

 


Interview de l’auteure

Que signifie pour toi la littérature ?
Cäcilia Then : Depuis toujours, l’écriture représente pour moi la possibilité de puiser de l’énergie et de l’apaisement. C’est un lieu où je peux me retirer, quand je veux devenir invisible. Alors je me relâche et tout suit son cours.

Qu’ évoque pour toi le “Café Viennois” ?
CT : Flegme et joie de vivre sont les deux sentiments que m’évoquent les cafés viennois, mais aussi une mélancolie perpétuelle, qui m’entraîne toujours à repartir de plus belle.

Comment es-tu arrivée au Café Sperl ?
CT : C’est le premier café dans lequel je suis allée en m’installant à Vienne. Et il me fait toujours penser à toutes les personnes extraordinaires, avec lesquelles j’ai partagé un petit bout de chemin. Une amie y a tourné un film, qui se déroule dans la période d’après-guerre. Je l’ai aidée et j’y ai eu un rôle de figurante.

Que fais-tu, quand tu n’es pas au café ?
CT : J’écris ou je filme ou je photographie ou j’organise des événements culturels. Parfois, j’oublie le temps, ce que j’adore faire, provoquant ainsi un chaos dans mon agenda. J’aime voyager, soit dans mon imagination, soit dans d’autres pays. J’aime aussi voir des choses nouvelles, j’adore observer les gens. Regarder les gens vivre et vivre ma vie à 100%

Cäcilia & Sophie Reyer | Café Sperl, Vienne

Photo : Alain Barbero | Texte : Sophie Reyer 2016 | Traduction : Sylvie Barbero-Vibet

 

Ensemble

Comme une mère et son enfant :
Le vent berce l’arbre
encore & encore
au petit bonheur

(Quelqu’un devient bienveillant)

 


Interview de l’auteure

Que signifie pour toi la littérature ?
Sophie Reyer : Je pense qu’il y a depuis toujours chez moi une attirance pour cette matière que représentent les mots. La langue m’a toujours fascinée et je me rappelle encore quand j’étais enfant à quel point les mots me faisaient rire. Et je crois que c’est aussi la raison pour laquelle j’ai toujours aimé par la suite travailler sur la langue.

Qu’ évoque pour toi le “Café Viennois” ?
SR : Les cafés viennois ont toujours occupé une grande place chez moi, car il est important et indispensable de garder un lien avec les traditions. Ils renferment quantités de traditions littéraires, ce qui les rend incontournables pour une écrivaine née à Vienne. De plus, j’aime boire du café. Au cours des trois années passées à Cologne, l’atmosphère des cafés tout comme le côté “bougon” des serveurs a commencé à me manquer.

Pourquoi avoir choisi le café Sperl ?
SR : J’y rencontre souvent et avec plaisir mes amis. De plus, c’est aussi le nom d’un poète fantastique, que je connais et aime beaucoup : Dieter Sperl.

Que fais-tu, quand tu n’es pas au café ?
SR : Pour être honnête, je ne suis pas si souvent dans les cafés, ce qui me laisse suffisamment de temps pour d’autres projets ! J’enseigne l’écriture créative, je travaille sur ma thèse “Performance et biopouvoir” et je joue avec ma tortue Sappho à “Qui-s’enterre-le-plus-profondément-sous-les-couvertures-de-livres”.

Florian Gantner | Café Mocca, Vienne

Photo : Alain Barbero | Texte : Florian Gantner dans « Melange der Poesie » Kremayr & Scheriau 2017 | Traduction : Sylvie Barbero-Vibet

 

Dans le dernier récit de Kafka, un blaireau décrit son gîte. Non sans fierté, il dépeint la construction labyrinthique de son foyer. Il pourrait être plus ou moins satisfait, s’il n’y avait pas deux aspects qui troublaient sa sérénité. Les provisions, accumulées sur la place du château, devraient être mieux rangées, mais c’est surtout l’entrée de l’édifice qui le tracasse. Malgré toutes les réalisations entreprises pour rendre l’accès difficile à l’ennemi, aucune ne le satisfait pleinement. Parfois, le blaireau doit quitter son abri, et pour cela emprunter une issue. Mais pour l’attaquant, toute sortie se transforme inévitablement en entrée potentielle, toute issue de secours en un piège.
Un jour, le blaireau se réveille et entend un bruit inhabituel, une sorte de chuintement.

Je lève le regard vers la femme assise à la table voisine, qui vient d’affirmer qu’on ne pouvait qu’avoir une intoxication alimentaire au chinois du coin.

Avant que la voisine ne vienne lui rendre visite, pour discuter de choses et d’autres, mon grand-père s’attachait toujours à éteindre son appareil auditif.

 


Interview de l’auteur

Que signifie pour toi la littérature ?
Florian Gantner : Je suis assez en phase avec la définition du dictionnaire Wahrig “Ensemble de toutes les formes d’expressions écrites d’un peuple ou d’une époque (au sens strict) et la totalité de ses “belles-lettres”. Bien que lorsque je lise à voix haute la définition, j’ai quelques atermoiements concernant le mot “peuple”. Belles-Lettres est aussi une expression qui laisse à penser…

Qu’ évoque pour toi le “Café Viennois” ?
FG : Là encore, mon dictionnaire semble avoir une bonne réponse. Mais que sait-il des cafés viennois ?!

Pourquoi avoir choisi le café Mocca ?
FG : En été, j’aime le jardin (dans lequel il est agréable de s’asseoir) et la circulation (qui couvre les voix des autres clients, qui pourraient me tirer de ma lecture). En hiver, j’apprécie le grand café au lait, la bière, le sourire des serveuses. Et le café Stadtbahn n’est pas très loin !

Que fais-tu, quand tu n’es pas au café ?
FG : Il y a aussi les bistrots. De temps à autre, je suis aussi dans mon appartement.

Günter Vallaster | Café Bendl, Vienne

Photo : Alain Barbero | Texte : Günter Vallaster dans « Melange der Poesie » Kremayr & Scheriau 2017 | Traduction : Sylvie Barbero-Vibet

 

Baisse-toi, ou tu vas te heurter contre la porte et le cours du temps. Baisse-toi, et ramasse les heures qui s’étaient égarées quelque part : elles sont maintenant revenues. « Il est 6 heures et demie passé », dit en riant la femme en blanc au foulard vert. « Il est 7 heures et demie », dit en riant l’homme au chapeau noir assis au bar. Les deux ont raison. Dans ces lieux, toute heure est reconnue. Des siècles craquent du parquet, des décennies émergent des fauteuils déchirés. Les revêtements sont usés jusqu’à la corde. Les tables servent de piédestal de marbre à des figurines, qui vont, viennent et repartent … et restent. Ici les tasses à café sont tissées dans le papier peint. Ici, les sous-bocks sont élevés au rang d’œuvres d’art. Les petits pains au Leberkäs portent des jarretelles. Les rideaux pendent jusqu’à épuisement. Les icônes sont en tôle. On danse sur les craquements du vinyle. Maryline et Elvis. Wurlitzer et American Heating. Le jukebox scintille de lueurs jaune orangé, empreintes de reflets gris argenté.

 


Interview de l’auteur

Que signifie pour toi la littérature ?
Günter Vallaster : Découvrir le monde. Découvrir les gens. Découvrir la langue. Se découvrir soi-même.

Qu’ évoque pour toi le “Café Viennois” ?
GV : Les cafés viennois ont toujours été un lieu important pour organiser diverses rencontres. L’atmosphère emplie d’odeurs de cuisine et de café et l’intérieur empreint d’histoires patinées par le temps sont toujours sources d’inspiration, qui favorisent les échanges.

Pourquoi avoir choisi le café Bendl ?
GV : Le café Bendl est synonyme pour moi de cette patine du temps, rien ne semble avoir changé depuis des décennies.  Les affiches jaunissent, tout semble figé. C’est un café et en même temps un musée ou un lieu d’archives sur les cafés. On peut être assis seul et pourtant le monde entier semble présent. On peut lire sur les murs comme dans un livre ouvert.

Que fais-tu, quand tu n’es pas au café ?
GV : Travailler, lire, écrire, manger, boire, dormir, et toutes les choses du quotidien. A vrai dire, c’est aussi ce que je fais dans les cafés, à part dormir bien sûr.

Lisa-Marie | Am Nordpol 3, Vienne

Photo : Alain Barbero | Texte : Barbara Rieger | Traduction : Sylvie Barbero-Vibet

 

Avant tout un nom
Rien qu’un nom
Autour duquel gravite le monde

Femme de chair et de feu
La seule depuis longtemps et pourtant
Restent une tâche aveugle et une cassure
Dans l’axe de rotation de la terre

Et quand tu pars
C’est finalement
Pour nous deux trop tard

 


Interview de la modèle

Quel rôle joue la littérature pour toi ?
Lisa-Marie Unterpertinger : La lecture fait partie de ma vie depuis ma plus tendre enfance.  Les histoires permettent à chacun de laisser libre cours à son imagination. Les moments où je me perds dans un livre comptent parmi les plus reposants.

Que signifient pour toi les cafés viennois ?
LMU :
Les cafés viennois sont des lieux de communication, de rencontres avec la famille, les amis ou les collègues, où l’on peut bavarder, discuter et travailler. Quand je voyage, les cafés sont pour moi des endroits pour lire et écrire tranquillement.

Pourquoi as-tu choisi Am Nordpol 3, qui est plutôt une brasserie ?
LMU : Entropy était déjà allé dans tous les cafés favoris. C’est Alain qui m’a proposé “Nordpol 3”. J’ai tout de suite aimé les murs surchargés de tableaux et j’adore découvrir de nouveaux endroits. C’était donc un très bon choix !

Que fais-tu quand tu n’es pas pas au café ?
LMU : Tout et rien.